Même si vous êtes en bonne santé, une consultation dédiée, avec un éventuel examen gynécologique annuel, est conseillée dès la puberté et tout au long de votre vie. C’est l’occasion de faire un point sur votre contraception, de vous informer sur les infections sexuellement transmissibles (IST).
Les cancers féminins touchent chaque année plus de 75 000 Françaises. Or, avec un suivi gynécologique régulier, les cancers du col de l’utérus, de l’endomètre, des ovaires, et du sein, ont plus de chance d’être détectés et pris en charge précocement, offrant de meilleures chances de guérison.
Récemment, les actes de dépistage et les consultations diagnostiques ont fortement baissé. Si vous n’avez pas pu le faire ces derniers mois, il est temps de consulter !
Quel dépistage et à quel âge ?
Les dépistage organisé des cancers féminins est l’affaire de toute une vie, depuis l’entrée dans la vie sexuelle jusqu’à 75 ans et au-delà.
Les infections sexuellement transmissibles (IST), autrefois appelées maladies sexuellement transmissibles (MST), sont des infections pouvant être transmises lors des relations sexuelles, avec ou sans pénétration.
Les IST ont des répercussions sur la santé, sur la vie sexuelle, sur la fertilité et fréquemment sur l'enfant à venir lorsqu'elles surviennent au cours de la grossesse.
Les IST sont provoquées par des agents infectieux. Il peut s'agir de virus, de bactéries ou de parasites.
Les IST les plus fréquentes sont :
Les infections sexuellement transmissibles se transmettent lors d’un rapport sexuel, vaginal, anal ou oral, avec ou sans pénétration.
L’utilisation systématique du préservatif est le meilleur moyen de se protéger des IST.
Un suivi régulier permet de prévenir et de dépister le plus tôt possible d’éventuelles infections.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Il peut entraîner des troubles de la fertilité et de la pilosité (hirsutisme), ainsi que des complications métaboliques (diabète). A ce jour, il n’existe pas de traitement spécifique. Mais les recherches en cours pourraient changer la donne en améliorant la compréhension encore imparfaite des mécanismes à l’origine de cette maladie.
1 femme sur 10
est concernée par cette maladie hormonale
1re cause
d'infertilité
féminine
(rareté / absence d'ovulation)
Associé à des
complications
Un cycle menstruel est régulier si les règles se présentent tous les 25 à 35 jours. Les cycles peuvent être trop courts, trop longs.
De plus, les règles peuvent être trop longues (si elles durent plus d’une semaine) ou trop abondantes (et venir par exemple avec des caillots). Ces situations provoquent parfois une anémie, c'est-à-dire un faible taux de globules rouges.
Des saignements utérins anormaux peuvent également survenir en dehors des règles (métrorragies). Un avis gynécologique est important à fin d’en déterminer la cause.
Les troubles des règles peuvent être liés à :
Votre anamnèse (les renseignements que vous fournissez sur l’histoire de votre maladie), un examen gynécologique, une échographie pelvienne, une analyse des dosages hormonaux sanguins, ainsi que d'éventuels examens complémentaires, permettent de préciser le diagnostic et de vous proposer le traitement approprié.
Un projet de grossesse est le projet d’une vie mais aussi une période de changements rapides de son corps. Se faire accompagner est essentiel afin de se préparer au mieux à cet événement et le vivre sereinement.
Une infertilité, une grossesse non désirée sont des situations de stress importantes qui nécessitent d’être accompagnée.
Le large choix de contraceptif qui existe requiert une consultation afin d’être adaptée à chacune et établie de manière personnalisée.
Il existe différentes formes de contraceptifs hormonaux : pilule, patch, anneau vaginal, implant, injection intramusculaire utilisables en l’absence de contre-indications.
Vous souhaitez des informations ? N’hésitez pas à consulter. AMELI
Le caractère intime de la consultation gynécologique peut permettre d’abord la sexualité tout en s’adaptant aux différentes périodes de la vie génitale de la femme et à leur orientation sexuelle : adolescence, post partum, ménopause, hétérosexualité, homosexualité, personnes transgenres.
Elle peut permettre d’évoquer ou dépister des situations difficiles : troubles de la sexualité, violences sexuelles..
Une relation de confiance est nécessaire pour libérer la parole des femmes grâce à un entretien personnalisé et respectueux.
Une surveillance gynécologique peut permettre le diagnostic de pathologies du sein mais aussi gynécologique (utérus, ovaires, trompes de fallope, vagin, vulve).
L’endométriose est une maladie parfois mal repérée, dont la prise en charge est souvent insuffisamment coordonnée pouvant conduire à un retard diagnostic.
L’objectif d’une première consultation est de pouvoir proposer à chaque patiente un parcours de soins homogène, coordonné et optimal, avec comme facteur clé l’information des patientes.
Les recommandations actuelles abordent la nécessité d’une approche diagnostique pluriprofessionnelle adaptée, des modalités de traitement individualisées, une prise en charge spécialisée par des équipes pluridisciplinaires, avec le souci permanent d’apporter à chaque étape une information complète aux patientes.
Quelques liens utiles :
La ménopause est un phénomène physiologique en lien avec la carence oestrogénique secondaire à l’arrêt de l’activité endocrine ovarienne.
Elle survient en moyenne vers l’âge de 52 ans et se manifeste par des modifications cellulaires, anatomiques et fonctionnelles de la sphère génito-urinaire.
L’ensemble de ces modifications est regroupé depuis 2013 sous le terme de Syndrome Génito-urinaire de la Ménopause (SGM). Ce syndrome associe une sécheresse vaginale, une sensation d’inconfort, de brûlure, d’irritation, des troubles sexuels, ainsi que des symptômes fonctionnels urinaires et des infections urinaires récidivantes. On estime que ces symptômes seraient responsables d’une altération significative de la qualité de vie chez un tiers des femmes ménopausées symptomatiques.
Les traitements hormonaux par voie systémique (traitement hormonal de la ménopause ou THM) ou locale (œstrogènes locaux, Vaginal Dehydroépiandrostérone) sont fréquemment proposés, ainsi que les traitements non hormonaux (lubrifiants, acide hyaluronique, lidocaïne, méthodes physiques) avec des résultats variables en fonction des patientes.
L’inconfort vaginal en rapport avec le SGM concerne un grand nombre de femmes. L’arsenal thérapeutique pour la prise en charge du syndrome génito-urinaire de la ménopause est large et comprend des traitements hormonaux par voie systémique ou par voie locale ainsi que des traitements non hormonaux.
La mise en évidence des principaux risques liés à l’utilisation du THM, l’utilisation quotidienne contraignante des traitements topiques, l’existence de contre-indications aux traitements hormonaux ainsi que la défiance actuelle de certaines patientes vis-à-vis de ces traitements sont autant d’arguments pour s’intéresser à de nouvelles stratégies thérapeutiques.
Les traitements de nouvelle génération reposant sur l’utilisation des LEDs, du LASER vaginal ou de la radiofréquence sont des perspectives intéressantes pour la prise en charge du syndrome génito-urinaire.
Vous souhaitez obtenir plus de renseignements sur une des prestations proposées.